Essoufflé par les nombreuses marches à gravir jusqu’au bureau du recteur, un garde frappa timidement à la porte d’Ocëannya.
- Entrez, je vous en prie.
Timidement et à bout de souffle, l’homme s’exécuta, prenant soin de retirer son couvre-chef.
- Quelqu’un vous demande au portail ma Dame. Il se nomme Zieg. En fait, il veut parler au chef de l’Académie.
- Effectivement, nous l’attendions. Pourriez-vous lui demander de patientez quelques instants. Son Maître d’armes lui fera un accueil comme il se doit.
- Certainement ma Dame. Je cours transmettre votre message.
Le garde se retira et dévala les marches avec peine toujours aussi haletant. Il se dirigea vers le Seigneur Zieg et lui dit amicalement :
- Rebonjour, Da... Da -tentant de reprendre son souffle- Dame Ocëannya, vous transmets... Oufffffffffff... Transmet ses salutations, dit-il en essuyant la sueur qui perlait sur son front. Elle m’envoit pour... Pour - il prit une grande respiration - pour vous dire qu’une autre personne viendra vous accueillir, dit-il satisfait d’avoir accompli sa pénible mission.
Sur ce, il retourna à son poste de garde.